Lettre à la pensée positive

Je t’écris aujourd’hui pour te parler de mes peurs, de mes tremblements. J’espère que tu seras indulgente envers moi, que tu me comprendras sans me juger.

Tu sais, j’ai peur de ne pas trouver un métier idéal, peur de ne pas trouver la personne avec qui je partagerai le grand amour. Je t’entends déjà me dire « Laisse faire les choses et tout ira bien, ne te casse pas la tête ! » J’apprécie cette phrase magique, mais j’aimerais plutôt te programmer en moi.

Je ne te l’ai jamais dit, mais j’ai un poster de toi dans ma chambre. Il est très grand et occupe toute la place de mon mur gauche. Lorsque que je me perds dans mes pensées et que je le regarde, je me sens transportée vers toi soudainement, puis brutalement vers le coté obscur à nouveau. Il y a toujours un satané duel dans mon esprit.

Je te cache plein de choses ! Et lorsque je suis en période de crise, je te mets de côté. J’aime t’utiliser le plus souvent possible dans mes journées. Si un mot ne te convient pas, j’essaye de l’enlever, et de t’emprisonner en moi.

Je me souviens de cette personne qui me détestait. Le moral prenait un coup, ça ne fait pas du bien de se sentir rejetée. Surtout quand tu veux pertinemment faire bonne impression. Mais tu m’as chuchotée à l’oreille d’écrire et je me suis sentie beaucoup mieux. Un peu de poésie et hop, mon esprit c’est à de nouveau éclairci.

Mais à constamment vouloir garder le contrôle je m’épuise. Tu seras enfin libre je te le promets. Lorsque je passe une opération médicale, je te sens hypersensible… J’ai très peur, le combat sur ce lit d’hôpital est atroce. La douleur est presque insoutenable. Alors tu me donnes un petite dose d’espoir.

J’imagine déjà tes réponses à tout ce que je te raconte là et aux questions qui se pressent encore dans ma tête :

Comment fais tu pour te reconnecter aux belles choses aussi facilement ? Parce qu’il y a toujours un bon côté pour chaque mauvais !

Comment fais-tu pour ne pas stresser, paniquer ? Mieux respirer et être discipliné.

Je t’admire tu sais, voir le verre à moitié plein c’est vraiment génial ! J’ai soif de te rendre heureuse.

Comment fais-tu pour être forte quand je suis si seule, rejetée, ignorée ? Je m’accroche à tes valeurs, tes besoins, tes rêves !

J’espère te revoir très vite, tu me manques. Pourquoi tu es partie si brusquement ? Si je le savais je sauterais dans l’avion pour te rejoindre. Je comprends que tu as besoin de congés. De te reposer de moi. Mais j’ai vraiment besoin de toi pour me reconstruire, besoin d’alimenter mon cœur, mon âme et mon intuition.

Continue de prendre soin de toi !

Ta plus grande admiratrice.

Amélia, ______

Partagez l'article :
  •  
  •  
  •  

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *